Libérez les enfants de l’emprise du numérique !

jeu 31 Août

Nous sommes très pré­oc­cu­pés par l’influence crois­sante des géants de la tech­no­lo­gie sur notre édu­ca­tion.

Nous consta­tons que l’infrastructure numé­rique de l’enseignement fran­co­phone en Fédé­ra­tion Wal­lo­nie-Bruxelles passe pro­gres­si­ve­ment presque entiè­re­ment entre les mains de géants étran­gers de la tech­no­lo­gie tels que Google et Micro­soft, du ser­vice de cour­rier élec­tro­nique au trai­te­ment et au sto­ckage des pro­jets édu­ca­tifs, du bloc-notes en ligne à l’outil vidéo. Les outils offerts par les géants du web ont per­mis de réa­li­ser rapi­de­ment l’enseignement à domi­cile pen­dant la pan­dé­mie de la Covid-19. Cepen­dant, ces four­nis­seurs ne res­pectent pas les direc­tives en matière de confi­den­tia­li­té (RGPD)1 et ne révèlent pas ce qu’il advient des don­nées… Nos enfants com­mencent à perdre le contrôle de leurs propres don­nées dès l’école pri­maire, voire déjà en mater­nelle2, car les écoles ne peuvent pas garan­tir la sécu­ri­té numé­rique. De plus, on ne leur offre qu’une connais­sance limi­tée et uni­la­té­rale des pro­duits, au lieu de leur ensei­gner des com­pé­tences numé­riques et un esprit critique.

Aus­si nous plai­dons pour un sys­tème d’apprentissage numé­rique alter­na­tif, dans lequel les droits fon­da­men­taux tels que la vie pri­vée et la sou­ve­rai­ne­té de nos enfants sont garan­tis. Il est néces­saire et il est pos­sible de faire autrement !

Ce mani­feste est une ini­tia­tive pri­vée d’un groupe de parents, ensei­gnants, citoyens et défen­seurs de la vie pri­vée concer­nés par les TIC (tech­no­lo­gies de l’information et la com­mu­ni­ca­tion)3. La pré­sente ver­sion fran­çaise est, à la base une tra­duc­tion, et une adap­ta­tion du texte « Free chil­dren from the digi­tal stran­gle­hold ! » publié en 2021 aux Pays-Bas4.

Nous vous deman­dons de sou­te­nir cette ini­tia­tive afin que nous puis­sions tra­vailler à la res­tau­ra­tion de la sou­ve­rai­ne­té numé­rique du sys­tème édu­ca­tif en Fédé­ra­tion Wal­lo­nie-Bruxelles (FWB).

Manifeste

Dans l’éducation, la vie privée des enfants/​élèves/​étudiants doit être protégée.

La vie pri­vée est un droit fon­da­men­tal. Cela signi­fie que cha­cun a le contrôle de ses propres don­nées per­son­nelles. La pro­tec­tion de la vie pri­vée est par­ti­cu­liè­re­ment impor­tante dans l’éducation. Les auto­ri­tés char­gées des don­nées per­son­nelles (NL) l’explique comme suit : « Les éta­blis­se­ments d’enseignement rem­plissent une tâche sociale et ont le devoir de veiller à la qua­li­té de l’enseignement. Cela exige que les écoles traitent les don­nées per­son­nelles des élèves, des étu­diants et des parents qui leur sont confiés de manière cor­recte et pru­dente. En outre, la posi­tion vul­né­rable des enfants exige une pro­tec­tion sup­plé­men­taire, afin qu’ils puissent se déve­lop­per dans un envi­ron­ne­ment (sco­laire) libre et sûr. La pro­tec­tion des don­nées per­son­nelles dans le sec­teur de l’éducation est donc essen­tielle. »5

La sécurité et la souveraineté numériques dans l’éducation font l’objet d’une pression croissante, notamment en raison de l’impact de la pandémie.

Comme tout le reste de la socié­té, l’éducation se numé­rise rapi­de­ment. Cette évo­lu­tion a été exa­cer­bée par la pan­dé­mie de coro­na. L’introduction néces­saire de l’enseignement à domi­cile a obli­gé les écoles à dis­po­ser rapi­de­ment (et à moindre coût) de sys­tèmes logi­ciels et d’applications. Ain­si, les ser­vices appa­rem­ment gra­tuits de Google et de Micro­soft ont four­ni un moyen pra­tique d’y par­ve­nir. Tou­te­fois, à l’époque, les écoles n’avaient pas la pos­si­bi­li­té d’évaluer les aspects de la vie pri­vée de ces ser­vices. Aujourd’hui encore, en rai­son du manque de trans­pa­rence, il n’est pas facile d’évaluer com­ment les pro­duits uti­li­sés sont struc­tu­rés, quelles par­ties ont accès aux don­nées et quels algo­rithmes sont utilisés.

Nous constatons que les établissements d’enseignement ont du mal à assurer la protection de la vie privée des étudiants, des parents, des enseignants et des employés.

Les éta­blis­se­ments d’enseignement sont cen­sés dis­po­ser de poli­tiques de pro­tec­tion de la vie pri­vée en bonne et due forme et veiller à leur mise en œuvre, mais les connais­sances en matière de pro­tec­tion de la vie pri­vée numé­rique et la conscience des risques sont encore sou­vent insuf­fi­santes. L’évaluation des risques pour la vie pri­vée d’un nou­veau logi­ciel ou d’une nou­velle appli­ca­tion, par exemple, est alors une tâche impossible.

Cela est éga­le­ment dû au fait que le gou­ver­ne­ment a lais­sé le sou­tien numé­rique dans l’éducation au mar­ché pri­vé, bien qu’il s’agisse d’une tâche publique. Il y a un manque de direc­tion – ou de « res­pon­sa­bi­li­té du sys­tème » comme l’appelle l’Autorité des don­nées per­son­nelles des Pays-Bas – et de sou­tien sup­plé­men­taire pour per­mettre au sec­teur de l’éducation d’assumer sa responsabilité.

Il n’est pas souhaitable que l’infrastructure numérique de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles soit entièrement (ou même partiellement) entre les mains de géants technologiques (étrangers).

L’environnement d’apprentissage numé­rique dans l’éducation est deve­nu de plus en plus dépen­dant des ser­vices des Big Tech. Celles-ci dis­posent donc d’un grand nombre de don­nées sur le com­por­te­ment et le déve­lop­pe­ment des élèves et le sort de ces don­nées n’est pas clair. Le risque d’abus dans l’utilisation de ces don­nées, par exemple par le biais du pro­fi­lage et du ciblage, ne peut être éva­lué – et encore moins évi­té. L’Autorité des don­nées per­son­nelles des Pays-Bas observe : « Le pou­voir de ces grands four­nis­seurs, leur manque de trans­pa­rence et le manque de connais­sances, en par­ti­cu­lier des petits éta­blis­se­ments d’enseignement, font qu’il est dif­fi­cile de déter­mi­ner les garan­ties appro­priées en matière de pro­tec­tion des don­nées et, si néces­saire, de les faire res­pec­ter par le four­nis­seur. »

Tout aus­si impor­tant est le fait qu’au lieu d’acquérir de véri­tables com­pé­tences numé­riques, les enfants apprennent seule­ment à uti­li­ser des pro­duits spé­ci­fiques. Par exemple, on enseigne aux enfants un pro­gramme de trai­te­ment de texte spé­ci­fique, et non les prin­cipes et les méthodes du trai­te­ment de texte. Par consé­quent, l’esprit cri­tique se perd et les enfants sont trans­for­més en consom­ma­teurs, ce qui ren­force encore le pou­voir des géants de la technologie.

Nous voyons l’UE prendre des mesures pour limiter le pouvoir des géants de la technologie. Mais la route est longue et nous ne voulons pas l’attendre.

En atten­dant, nous tra­vaillons dur pour trou­ver des moyens (légaux) afin de limi­ter le pou­voir des grandes entre­prises tech­no­lo­giques. Les gou­ver­ne­ments, tant en Europe qu’en Amé­rique, s’inquiètent non seule­ment du mono­pole du mar­ché et de la façon dont ces entre­prises en abusent6, mais aus­si du risque de per­tur­ba­tion sociale : influence sur l’économie et la démo­cra­tie. Ces types de mesures juri­diques sont néces­saires, mais elles impliquent des pro­ces­sus éten­dus et longs sur les­quels nous avons peu d’influence. Cepen­dant, nous voyons des pos­si­bi­li­tés de remé­dier à la situa­tion dans l’enseignement en Fédé­ra­tion Wal­lo­nie-Bruxelles et de ne pas suc­com­ber au lob­bying intense exer­cé par les Big Tech7.

Nous pensons qu’il est nécessaire de restaurer la souveraineté numérique dans l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Nous préconisons donc le développement d’une alternative (à l’échelle de l’éducation).

Des ini­tia­tives ont déjà été prises par dif­fé­rents acteurs du sec­teur de l’éducation pour le déve­lop­pe­ment d’un sys­tème d’apprentissage propre, y com­pris le sto­ckage des don­nées sous sa propre ges­tion. En uti­li­sant des logi­ciels libres et en appli­quant le prin­cipe de « pri­va­cy by desi­gn », la pro­tec­tion des don­nées per­son­nelles est prise en compte à un stade pré­coce. Les enfants com­mencent à décou­vrir qu’il existe aus­si des options numé­riques sûres qui ne sont pas contrô­lées par les Big Tech.

Les écoles alle­mandes ont fait de bonnes expé­riences avec des sys­tèmes alter­na­tifs8, et des pas consi­dé­rables dans cette direc­tion ont éga­le­ment été faits dans quelques écoles d’Amsterdam9. Le minis­tère fran­çais de l’Éducation Natio­nale vient éga­le­ment de recon­fir­mer l’obligation de se pas­ser des offres de Google et Micro­soft dans les écoles10 et offre un large panel d’outils numé­riques repo­sant sur des alter­na­tives plus éthiques11. Citons aus­si par exemple le lycée Car­not de Bruay-Labuis­sière (France) ou quelques ensei­gnants expé­ri­mentent depuis plu­sieurs années l’intégration des logi­ciels libres dans leur école12. Plu­sieurs régions d’Espagne tra­vaillent éga­le­ment en ce sens13.

Et en Fédé­ra­tion Wal­lo­nie-Bruxelles, citons l’exemple de l’Athénée Royal de Gem­bloux qui a fait le choix de mettre en place tout un éco­sys­tème numé­rique construit avec des logi­ciels libres14.

Il est main­te­nant impor­tant d’unir nos forces et de tra­vailler sur notre propre sys­tème d’apprentissage numé­rique, afin de récu­pé­rer la sou­ve­rai­ne­té dans l’éducation. Le sou­tien et la faci­li­ta­tion du gou­ver­ne­ment de la Fédé­ra­tion Wal­lo­nie-Bruxelles sont abso­lu­ment néces­saires pour cela.

Les grands principes de ce système d’apprentissage numérique alternatif sont les suivants : logiciels libres, respect de la vie privée dès la conception, traitement (local) des données en Belgique ou dans l’UE.

L’utilisation de logi­ciels libres per­met aux uti­li­sa­teurs de véri­fier la tech­no­lo­gie. Elle donne à cha­cun le droit d’utiliser, de com­prendre, de modi­fier et de par­ta­ger les logi­ciels15. Cela contraste avec les logi­ciels fer­més et pri­va­teurs des géants de la tech­no­lo­gie, dont le code source n’est pas public et qui ne per­mettent donc pas d’évaluer les risques et les carac­té­ris­tiques por­tant atteinte à la vie pri­vée. Les logi­ciels à code source ouvert donnent un aper­çu du fonc­tion­ne­ment des appli­ca­tions et per­mettent aux élèves d’apprendre à gérer les risques liés à la vie pri­vée. La pro­mo­tion de la « culture numé­rique » et de la « culture média­tique » fait ain­si par­tie de l’enseignement. Ensuite, les élèves sont éga­le­ment en mesure de faire le choix d’une uti­li­sa­tion de ces logi­ciels libres, que ce soit en dehors du contexte sco­laire ou dans leur car­rière ultérieure.

La seule façon de garan­tir véri­ta­ble­ment les valeurs essen­tielles telles que la vie pri­vée est de les inclure dans la concep­tion dès le début16. Les logi­ciels déve­lop­pés selon le prin­cipe du res­pect de la vie pri­vée dès la concep­tion contrastent for­te­ment avec les logi­ciels des géants de la tech­no­lo­gie, qui visent pré­ci­sé­ment le pro­fi­lage et le ciblage des individus.

Le trai­te­ment des don­nées doit être tel que le risque d’abus soit aus­si faible que pos­sible. Un trai­te­ment décen­tra­li­sé et local des don­nées est pré­fé­rable, au moins en Bel­gique ou dans l’UE (Union Euro­péenne). En outre, il convient d’éviter le trai­te­ment des don­nées par des entre­prises qui – éga­le­ment en Bel­gique – sont liées par une légis­la­tion étran­gère moins stricte et qui, de ce fait, mettent en dan­ger la vie privée.

SOUTENIR NOTRE INITIATIVE ET SIGNER LA PÉTITION

Liste des organisations et associations qui soutiennent le manifeste (mise à jour sur le site d’Educode )

 

Notes

1Voir par exemple l’article « Uti­li­ser les ser­vices de Micro­soft est-il conforme au RGPD ? » sur le wiki d’Educode
https://wiki.educode.be/doku.php/vie_privee/utiliser_les_services_microsoft_pas_conforme_au_rgpd

2Auto­ri­té des don­nées per­son­nelles (NL) – « Ten­dances, risques et recom­man­da­tions sur la pro­tec­tion des don­nées per­son­nelles dans la numé­ri­sa­tion de l’enseignement » – Contri­bu­tion au débat de la com­mis­sion sur la numé­ri­sa­tion de l’enseignement – 11/​11/​2021
https://www.autoriteitpersoonsgegevens.nl/sites/default/files/atoms/files/position_paper_trends_risicos_en_aanbevelingen_over_de_bescherming_van_persoonsgegevens_bij_digitalisering_in_het_onderwijs.pdf

3Consul­tez la page https://wiki.educode.be/doku.php/manisfeste_-_liberez_les_enfants_de_l_emprise_du_numerique pour obte­nir la liste des orga­ni­sa­tions qui sou­tiennent le mani­feste et la pétition.

4Site avec la péti­tion et le mani­feste des Pays-Bas (EN) ⇒ https://eerlijkdigitaalonderwijs.petities.nl/?locale=en
Ver­sion du mani­feste en anglais (PDF) ⇒ https://handboek.petities.nl/dl/manifest/manifest-english.pdf

5« Ten­dances, risques et recom­man­da­tions sur la pro­tec­tion des don­nées per­son­nelles dans la numé­ri­sa­tion de l’enseignement » – Contri­bu­tion au débat de la com­mis­sion sur la numé­ri­sa­tion de l’enseignement – 11/​11/​2021 – Page 3
https://www.autoriteitpersoonsgegevens.nl/sites/default/files/atoms/files/position_paper_trends_risicos_en_aanbevelingen_over_de_bescherming_van_persoonsgegevens_bij_digitalisering_in_het_onderwijs.pdf

6« Les entre­prises main­tiennent leur domi­na­tion en pro­mou­vant les ser­vices mai­son avec plus d’insistance sur leurs propres pla­te­formes que sur celles des entre­prises rivales, en rache­tant des concur­rents (…), en les pla­giant ou en les uti­li­sant comme cobayes, en rédi­geant des contrats défa­vo­rables aux per­sonnes qui dépendent de la pla­te­forme et en récol­tant des don­nées pré­cieuses auprès de per­sonnes et d’entreprises qui ne peuvent se pas­ser de leurs pro­duits. » – Article : « Le pou­voir d’entreprises comme Google et Apple est énorme. C’est pour­quoi l’Europe et les États-Unis res­serrent les rênes. » (Titre ori­gi­nal : « De macht van bedri­j­ven als Google en Apple is gigan­tisch. Zo trek­ken Euro­pa en de VS de teu­gels aan. ») – Dimi­tri Tok­met­zis & Rif­fy Bol, de Cor­res­pondent – 03/​11/​2020
https://decorrespondent.nl/11732/de-macht-van-bedrijven-als-google-en-apple-is-gigantisch-zo-trekken-europa-en-de-vs-de-teugels-aan/571313204-b1c40942

7Voir le rap­port que l’Observatoire des mul­ti­na­tio­nales (France) a publié le 13/​12/​2022 : « GAFAM Nation. La toile d’influence des géants du web en France » ⇒ https://multinationales.org/fr/enquetes/gafam-nation/
« Dépenses de lob­bying en aug­men­ta­tion rapide, débau­chage de hauts fonc­tion­naires, contacts à l’Élysée, par­te­na­riats finan­ciers avec des médias, des thinks tanks et des ins­ti­tu­tions de recherche… Plon­gée dans la redou­table machi­ne­rie de lob­bying et d’influence déployée en France par les géants du web Google, Ama­zon, Face­book, Apple et Micro­soft. »

8Voir par exemple l’article [EN] « L’expérience d’une école bava­roise avec Next­cloud : Les avan­tages pour les écoles sont immenses ! » – Par Mari­ja Pusel­ja, sur le blog de nextcloud.com – 27/​04/​2021
https://nextcloud.com/blog/bavarian-school-experience-with-nextcloud-the-benefits-for-schools-are-immense/

Voir aus­si l’article « Pour l’éducation : Les solu­tions conformes à la pro­tec­tion des don­nées sont l’avenir, pas Micro­soft » (tra­duc­tion FR) sur le wiki d’Educode – Mike Kuketz – Kuketz IT-Secu­ri­ty blog – 25/​05/​2022
https://wiki.educode.be/doku.php/vie_privee/secteur_de_l_education_-_les_solutions_conformes_a_la_protection_des_donnees_sont_l_avenir_pas_microsoft_-_mike_kuketz_-_traduction

10« Le ministre de l’Éducation natio­nale ne veut pas de Micro­soft Office 365 ni de Google Works­pace » – Valen­tin Cimi­no – Siècle Digi­tal – 17/​11/​2022
https://siecledigital.fr/2022/11/17/le-ministre-de-leducation-nationale-ne-veut-pas-de-microsoft-office-365-ni-de-google-workspace/

11« Apps.education.fr est une pla­te­forme déve­lop­pée au sein de la direc­tion du numé­rique pour l’éducation pour pro­po­ser les outils essen­tiels du quo­ti­dien à l’ensemble des agents de l’Éducation nationale. »
https://apps.education.fr/

12« Logi­ciels libres au lycée : retour d’expérience » – Maths-code.fr – 28/​06/​2022
https://maths-code.fr/cours/2022/06/28/logiciel-libre-au-lycee-retour-dexperience/

13« Anda­lu­sia deploys 220,000 Ubun­tu desk­tops in schools throu­ghout the region » – Ubun­tu – 13/​03/​2010
https://ubuntu.com/blog/andalusia-deploys-220000-ubuntu-desktops-in-schools-throughout-the-region

« Nue­va revi­sión Lliu­reX 21.2022 » – Gene­ra­li­tat Valen­cia­na – 2022 ⇒ https://portal.edu.gva.es/lliurex/es/

14Des logi­ciels libres pour les outils Web de l’Athénée Royal de Gembloux :
https://www.atheneegembloux.be/joomla/index.php/services-numeriques

15Les logi­ciels sont inti­me­ment liés à tous les aspects de notre vie quo­ti­dienne. Il est impor­tant que la tech­no­lo­gie nous per­mette d’agir au lieu de nous limi­ter. Les logi­ciels libres donnent à cha­cun le droit d’utiliser, de com­prendre, adap­ter et par­ta­ger des logi­ciels. Ces droits contri­buent à sou­te­nir d’autres les liber­tés fon­da­men­tales telles que la liber­té d’expression, de la presse et de la vie privée.

Le logi­ciel libre concerne la liber­té, pas le prix. Il garan­tit aux uti­li­sa­teurs les quatre liber­tés essen­tielles. L’absence d’au moins l’une d’entre elles signi­fie que le logi­ciel est pri­va­teur, donc non libre.

Uti­li­ser : Les logi­ciels libres peuvent être uti­li­sés pour n’importe quel but et ne sont pas sou­mis à des res­tric­tions telles que l’expiration de licence ou des limi­ta­tions géographiques.

Étu­dier : Les logi­ciels libres peuvent être étu­diés par n’importe qui, sans clauses de confi­den­tia­li­té ou res­tric­tions similaires.

Par­ta­ger : Les logi­ciels libres peuvent être copiés et par­ta­gés sans coût effectif.

Amé­lio­rer : Les logi­ciels libres peuvent être modi­fiés par qui­conque, et ces amé­lio­ra­tions peuvent être par­ta­gées avec tous.

https://fsfe.org/freesoftware/freesoftware.fr.html

16Lire l’article « Que signi­fient les prin­cipes de pri­va­cy by desi­gn et pri­va­cy by default ? » – Par Gérard Haas et Bas­tien Eyraud – 12/​06/​2019
https://data-droit.com/2019/06/12/que-signifient-les-principes-de-privacy-by-design-et-privacy-by-default/

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